Le Destin de la Horde
Histoire et légendes relatives à l'invasion et la domination des terres Humaines.
Ecrit par Garona, du Conseil de l'Ombre (manuscrit datant de 598).
Ecrit par Garona, du Conseil de l'Ombre (manuscrit datant de 598).
"Il a toujours été de tradition de rapporter les récits de batailles et de victoires et autrefois, c'était aux initiateurs de ces attaques qu'il incombait d'illustrer ces événements passés. Fins maîtres de guerre, ces chefs de clans n'avaient malheureusement pas les qualités littéraires pour retranscrire la vivacité de leurs exploits. En voici un exemple.
«Thok pénétrer dans trou brillant. Puis moi tomber, mais moi bon. Moi trouver beaucoup de bonnes choses à manger. Nous trouver village. Nous l'écraser et manger nourriture. Thok arrêter maintenant. Tête faire mal à force d'écrire.»
Mon héritage à la fois Orc et Humain, auquel viennent s'ajouter les techniques et connaissances acquises au cours de mes voyages, m'ont élevés au rang que j'occupe aujourd'hui. En tant que grand interprète du Conseil de l'Ombre, c'est à moi qu'incombe désormais la lourde responsabilité de maintenir les comptes de notre conquête de ce monde, ainsi que de notre future croisade au pays des Humains. Moi, Garona, je vais maintenant humblement vous raconter cette histoire...
Il y a des siècles, notre destin concernant la domination de ces terres avait été prédit par les mystiques du clan. Les hordes Orcs ont quitté la boue des marécages et sont arrivés en ce domaine pour accomplir leur destinée. Au cours des siècles, notre influence s'est progressivement répandue, laissant dans notre sillage chaos et désolation. Sur les plaines luxuriantes, dissimulées dans des forêts épaisses ou au sommet de falaises escarpées surplombant la mer, nos armées ont écrasé avec une facilité déconcertante de piètres ennemis. Leurs récoltes périssaient sur place et leurs champs restaient en friche, car nous avions décimé ces populations. Grâce aux pouvoirs d'arcane de nos sorciers Warlocks et de nos nécromanciens, même nos ennemis les plus puissants ne pouvaient faire le poids face à nos assauts croissants. Un par un nos ennemis tombaient, tandis que chaque victoire nous rendait chaque fois un peu plus forts. En assujettant tous ceux qui s'opposaient à notre ascension et en réduisant en esclavage les races les plus faibles pour les exploiter à notre guise, nous parvînmes à conquérir nature et créatures pour finalement atteindre le sommet de ce monde.
Mais notre soif de pouvoir n'était jamais assouvie et des décennies de querelles perpétuelles entre les clans commença à créer des divisions au sein même de notre race. Bientôt des factions apparurent, cherchant chacune à s'approprier le domaine des Orcs. Ces petites disputes se transformèrent en conflits armés, puis en guerre tandis que la soif de conquête brûlait dans nos veines. S'il n'y avait plus de terres sous contrôle ennemi, c'étaient celles de nos frères que nous étions prêts à attaquer.
Les Warlocks étaient le seul clan à ignorer cette course au pouvoir. Vivant reclus dans leurs tours, ils comprirent l'importance du danger. Bien que les nécromanciens se réjouissaient de voir le sang des batailles couler comme des rivières souterraines alimentant la terre, les Warlocks redoutaient de voir un jour prochain l'extinction de leur peuple. L'équilibre fragile qui leur permettait de contrôler les pouvoirs qu'ils maîtrisaient et qu'ils invoquaient pour faire de la magie risquait d'être perturbé. Pour maintenir cet équilibre, les hordes Orcs devaient continuer à se battre contre un ennemi commun.
Au cours d'une période de recherche, une légère déchirure dans le tissu dimensionnel fut remarquée. Pendant des années, les Warlocks essayèrent de percer ce mystère. Après de nombreuses expériences, ils conclurent que ce phénomène, s'ils parvenaient à le contrôler, pouvait servir de porte vers de nouvelles dimensions. Les Warlocks entamèrent des expérimentations sur la fissure, l'élargissant progressivement et la rendant plus stable. Ils finirent par créer un petit portail suffisamment grand pour laisser passer un membre de leur clan.
Les histoires que ramena celui-ci donnèrent presque à croire à ses collègues qu'il était devenu fou, mais les plantes étranges et inconnues qu'il rapporta servirent à confirmer ses dires. La secte put ainsi approcher les plus grands chefs des différents clans et leur demanda de cesser leur guerre pendant un an. Les Warlocks leur promirent qu'à la fin de cette période, ils pourraient s'attaquer à la conquête d'un nouveau monde.
Plus elle s'élargissait, plus la fissure devenait facile à contrôler et après trois lunes, il fut possible d'y faire passer un détachement entier de troupes, en route pour ce nouveau monde. Un cercle d'énergie bleu, environ de la largeur de deux Orcs et demi, fut la première chose que virent les chefs du clan. Des filets de lumière rouges et noirs tournaient autour du cercle dans un bruit crépitant de feux irréels encore jamais vus de mémoire d'Orc. Sept guerriers devaient pénétrer et revenir avec un rapport détaillé du type de terres et de créatures existant de l'autre côté. Mais lorsque les Warlocks commencèrent leurs incantations pour accéder au pouvoir de la fissure, un hurlement se fit entendre, sourd au départ, puis gagnant graduellement en puissance, comme un loup hurlant à la mort une nuit de pleine lune. Lorsque le son devint insoutenable, on indiqua aux guerriers de pénétrer dans le cercle, se retrouvant ainsi projetés dans un feu d'artifice de mille couleurs s'emmêlant et se heurtant dans une sorte de danse cosmique. Jamais ces sept guerriers n'auraient pu se douter de ce qui les attendait.
Le pillage du village était un fait minime, tout juste digne d'être mentionné. Mais l'histoire a été racontée des centaines de fois et sera sans doute encore racontée et savourée des centaines de fois. Le premier vrai signe de résistance rencontré fût un groupe de bâtiments étranges, aux formes extrêmement pointues. Un chemin boueux conduisait à trois fermes. L'aube grise brillait tandis que le soleil de ce monde se levait sur le sommet des collines. C'était une sphère brillante et jaune, d'une luminosité deux fois plus forte que le nôtre, qui rendait la température pendant la journée difficilement supportable. Soudain, ce qui devait être certainement un des habitants de ces terres sortit d'une étrange petite hutte. Ces créatures étaient petites, roses, et très peu musclées. Les guerriers échangèrent des sourires malicieux, réalisant que s'il s'agissait là du genre de "bétail'' qu'ils se devaient de parquer pour conquérir ce monde, la victoire ne serait qu'une question de secondes. Bondissant de leur cachette, ils attaquèrent le village et tuèrent toute âme vivante. Les hommes résistèrent un peu, mais avec les femmes et les enfants, c'était comme envoyer des cochons à l'abattoir. Leurs maisons contenaient très peu d'objets de valeur, mais leurs champs regorgeaient d'une céréale délicieuse. Leur bétail, pour ce qu'il y en avait, s'avéra également excellent. Ils brûlèrent tout ce qui n'était pas comestible et tout ce qui n'était pas transportable. Les babioles que rapportèrent les guerriers étaient d'un artisanat différent de celui des Orcs et les chefs de clan se les approprièrent rapidement pour le compte de leurs hordes respectives, comme trésor. Ce nouveau monde aux vastes étendues protégées par de faibles créatures inoffensives constituerait un beau joyau à ajouter à la couronne des Orcs.
Notre devise d'ascension est simple : seuls les plus forts survivent. Tous les problèmes politiques ou autres querelles sont discutés ouvertement. Dans de nombreux cas, ceci peut conduire à des hostilités, mais c'est la manière la plus rapide et la plus simple d'arriver à un résultat dans la plupart des débats. Chaque Orc a le droit d'exprimer ses opinions tant qu'il peut soutenir ce qu'il avance, par des faits ou...par le fer. C'est un signe de puissance d'avoir le dessus, et la puissance est une qualité hautement estimée par les hordes. Une victoire décisive dans une bataille élève le commandant et ses guerriers à une position d'honneur et d'autorité. Cependant, cette position est précaire, car plus on monte et plus on va loin, plus la chute risque d'être...fatale.
Nous en savons maintenant davantage sur ce nouveau domaine, et sur ses habitants. Bien que difficiles à comprendre à bien des égards, ils se sont avérés assez semblables à nous dans un sens. Un coup net porté à la tête provoquait la mort. La nourriture leur était indispensable pour vivre. La douleur les affectait de la même manière qu'elle affecta tous nos ennemis et s'avéra être un moyen efficace d'extOrcr des informations.
Les toutes premières information que nous rassemblâmes nous permirent d'apprendre que cet endroit s'appelait Azeroth et que ses habitants s'appelaient les Humains. Nous commençâmes prudemment notre colonisation d'Azeroth en apprenant ce qu'il y avait à apprendre, mais trop vite, les jugements irréfléchis prirent le dessus tandis que la soif de conquête salissait les palettes des chefs des clans Orcs. Après bien des querelles, il fut décrété qu'on attaquerait l'imposant château situé au nord afin d'en finir avec nos ennemis et s'emparer du trône du pouvoir. De plus en plus de guerriers furent envoyés à travers la fissure, emmenant avec eux ce qui semblait être l'essence de notre nouveau monde. Les Warlocks déclarèrent que c'était sans doute dû au portail lui-même, mais très bientôt les terres entourant l'entrée de notre passage devinrent aussi désolées que les nôtres.
Il fut facile de pénétrer dans le château car la prospérité qui rendait ce pays si beau à nos yeux avait fait des Humains des êtres faibles. Leurs gardes étaient mal préparés lorsque nous forçâmes leurs portes et escaladâmes les murs de leur forteresse. Leurs hommes essayèrent tant qu'ils purent de nous arrêter, mais comme nous étions bien plus nombreux et bien plus forts, le combat tourna vite à notre avantage. La victoire nous était assurée, mais c'était compter sans l'arrivée de leurs grands soldats cavaliers. Ces ennemis étaient montés sur des bêtes toutes en muscle qui vinrent se jeter avec force sur nos troupes et leur occasionnèrent autant de dommages que le firent leur cavaliers. Ces chevaliers ( c'est ainsi que nous avons appris à les connaître ) rallièrent les quelques soldats qui restaient et commencèrent à nous chasser hors du château. Nous étions impuissants lorsqu'ils nous forcèrent à battre en retraite vers le portail qui nous ramenait vers notre monde. Malgré quelques tours de magie, ils étaient toujours à nos trousses, derrière nous, sur les côtés, dans notre chemin. C'est à peine si nous réussîmes à atteindre l'entrée des marécages qui entouraient désormais le portail et à laisser nos poursuivants dans ces profondeurs obscures.
Voilà maintenant quinze ans que cette décision coûteuse a changé le cours de notre destin. Beaucoup réclamèrent la fermeture de la porte tandis que d'autres factions défendaient l'idée d'une nouvelle attaque contre les Humains avec la totalité de nos forces. De ce chaos, un seul Orc s'est élevé avec un esprit malin et rusé que peu possédaient. A coup de manipulations prudentes et grâce au soutien qu'il rencontrait, sa voix se fit plus forte au fil du temps. Une fois le plus gros de l'opposition écarté, il y eut très peu de monde pour contrecarrer ses plans et le Grand Chef de Guerre Orc, Blackhand, régna bientôt en maître sur notre peuple. Seule sa soif de pouvoir dépasse sa cruauté et sa prédominance au combat. Il a étudié les moyens qu'utilisent les armées Humaines pour vaincre, grâce à leurs stratégies et leurs ruses, des troupes d'Orcs plus nombreuses et plus puissantes. A partir de ces tactiques, il a appris à organiser les attaques confuses de nos commandos. Il consulta les deux maisons des arts d'arcane, à la recherche d'armes nouvelles qu'il pourrait ajouter à son arsenal. Le point culminant de ses projets était l'union de tous les clans Orcs, les armées, les Warlocks et les nécromanciens : en vue de la destruction de la race Humaine. Nous entrons désormais dans l'âge du Chaos."
«Thok pénétrer dans trou brillant. Puis moi tomber, mais moi bon. Moi trouver beaucoup de bonnes choses à manger. Nous trouver village. Nous l'écraser et manger nourriture. Thok arrêter maintenant. Tête faire mal à force d'écrire.»
Mon héritage à la fois Orc et Humain, auquel viennent s'ajouter les techniques et connaissances acquises au cours de mes voyages, m'ont élevés au rang que j'occupe aujourd'hui. En tant que grand interprète du Conseil de l'Ombre, c'est à moi qu'incombe désormais la lourde responsabilité de maintenir les comptes de notre conquête de ce monde, ainsi que de notre future croisade au pays des Humains. Moi, Garona, je vais maintenant humblement vous raconter cette histoire...
Il y a des siècles, notre destin concernant la domination de ces terres avait été prédit par les mystiques du clan. Les hordes Orcs ont quitté la boue des marécages et sont arrivés en ce domaine pour accomplir leur destinée. Au cours des siècles, notre influence s'est progressivement répandue, laissant dans notre sillage chaos et désolation. Sur les plaines luxuriantes, dissimulées dans des forêts épaisses ou au sommet de falaises escarpées surplombant la mer, nos armées ont écrasé avec une facilité déconcertante de piètres ennemis. Leurs récoltes périssaient sur place et leurs champs restaient en friche, car nous avions décimé ces populations. Grâce aux pouvoirs d'arcane de nos sorciers Warlocks et de nos nécromanciens, même nos ennemis les plus puissants ne pouvaient faire le poids face à nos assauts croissants. Un par un nos ennemis tombaient, tandis que chaque victoire nous rendait chaque fois un peu plus forts. En assujettant tous ceux qui s'opposaient à notre ascension et en réduisant en esclavage les races les plus faibles pour les exploiter à notre guise, nous parvînmes à conquérir nature et créatures pour finalement atteindre le sommet de ce monde.
Mais notre soif de pouvoir n'était jamais assouvie et des décennies de querelles perpétuelles entre les clans commença à créer des divisions au sein même de notre race. Bientôt des factions apparurent, cherchant chacune à s'approprier le domaine des Orcs. Ces petites disputes se transformèrent en conflits armés, puis en guerre tandis que la soif de conquête brûlait dans nos veines. S'il n'y avait plus de terres sous contrôle ennemi, c'étaient celles de nos frères que nous étions prêts à attaquer.
Les Warlocks étaient le seul clan à ignorer cette course au pouvoir. Vivant reclus dans leurs tours, ils comprirent l'importance du danger. Bien que les nécromanciens se réjouissaient de voir le sang des batailles couler comme des rivières souterraines alimentant la terre, les Warlocks redoutaient de voir un jour prochain l'extinction de leur peuple. L'équilibre fragile qui leur permettait de contrôler les pouvoirs qu'ils maîtrisaient et qu'ils invoquaient pour faire de la magie risquait d'être perturbé. Pour maintenir cet équilibre, les hordes Orcs devaient continuer à se battre contre un ennemi commun.
Au cours d'une période de recherche, une légère déchirure dans le tissu dimensionnel fut remarquée. Pendant des années, les Warlocks essayèrent de percer ce mystère. Après de nombreuses expériences, ils conclurent que ce phénomène, s'ils parvenaient à le contrôler, pouvait servir de porte vers de nouvelles dimensions. Les Warlocks entamèrent des expérimentations sur la fissure, l'élargissant progressivement et la rendant plus stable. Ils finirent par créer un petit portail suffisamment grand pour laisser passer un membre de leur clan.
Les histoires que ramena celui-ci donnèrent presque à croire à ses collègues qu'il était devenu fou, mais les plantes étranges et inconnues qu'il rapporta servirent à confirmer ses dires. La secte put ainsi approcher les plus grands chefs des différents clans et leur demanda de cesser leur guerre pendant un an. Les Warlocks leur promirent qu'à la fin de cette période, ils pourraient s'attaquer à la conquête d'un nouveau monde.
Plus elle s'élargissait, plus la fissure devenait facile à contrôler et après trois lunes, il fut possible d'y faire passer un détachement entier de troupes, en route pour ce nouveau monde. Un cercle d'énergie bleu, environ de la largeur de deux Orcs et demi, fut la première chose que virent les chefs du clan. Des filets de lumière rouges et noirs tournaient autour du cercle dans un bruit crépitant de feux irréels encore jamais vus de mémoire d'Orc. Sept guerriers devaient pénétrer et revenir avec un rapport détaillé du type de terres et de créatures existant de l'autre côté. Mais lorsque les Warlocks commencèrent leurs incantations pour accéder au pouvoir de la fissure, un hurlement se fit entendre, sourd au départ, puis gagnant graduellement en puissance, comme un loup hurlant à la mort une nuit de pleine lune. Lorsque le son devint insoutenable, on indiqua aux guerriers de pénétrer dans le cercle, se retrouvant ainsi projetés dans un feu d'artifice de mille couleurs s'emmêlant et se heurtant dans une sorte de danse cosmique. Jamais ces sept guerriers n'auraient pu se douter de ce qui les attendait.
Le pillage du village était un fait minime, tout juste digne d'être mentionné. Mais l'histoire a été racontée des centaines de fois et sera sans doute encore racontée et savourée des centaines de fois. Le premier vrai signe de résistance rencontré fût un groupe de bâtiments étranges, aux formes extrêmement pointues. Un chemin boueux conduisait à trois fermes. L'aube grise brillait tandis que le soleil de ce monde se levait sur le sommet des collines. C'était une sphère brillante et jaune, d'une luminosité deux fois plus forte que le nôtre, qui rendait la température pendant la journée difficilement supportable. Soudain, ce qui devait être certainement un des habitants de ces terres sortit d'une étrange petite hutte. Ces créatures étaient petites, roses, et très peu musclées. Les guerriers échangèrent des sourires malicieux, réalisant que s'il s'agissait là du genre de "bétail'' qu'ils se devaient de parquer pour conquérir ce monde, la victoire ne serait qu'une question de secondes. Bondissant de leur cachette, ils attaquèrent le village et tuèrent toute âme vivante. Les hommes résistèrent un peu, mais avec les femmes et les enfants, c'était comme envoyer des cochons à l'abattoir. Leurs maisons contenaient très peu d'objets de valeur, mais leurs champs regorgeaient d'une céréale délicieuse. Leur bétail, pour ce qu'il y en avait, s'avéra également excellent. Ils brûlèrent tout ce qui n'était pas comestible et tout ce qui n'était pas transportable. Les babioles que rapportèrent les guerriers étaient d'un artisanat différent de celui des Orcs et les chefs de clan se les approprièrent rapidement pour le compte de leurs hordes respectives, comme trésor. Ce nouveau monde aux vastes étendues protégées par de faibles créatures inoffensives constituerait un beau joyau à ajouter à la couronne des Orcs.
Notre devise d'ascension est simple : seuls les plus forts survivent. Tous les problèmes politiques ou autres querelles sont discutés ouvertement. Dans de nombreux cas, ceci peut conduire à des hostilités, mais c'est la manière la plus rapide et la plus simple d'arriver à un résultat dans la plupart des débats. Chaque Orc a le droit d'exprimer ses opinions tant qu'il peut soutenir ce qu'il avance, par des faits ou...par le fer. C'est un signe de puissance d'avoir le dessus, et la puissance est une qualité hautement estimée par les hordes. Une victoire décisive dans une bataille élève le commandant et ses guerriers à une position d'honneur et d'autorité. Cependant, cette position est précaire, car plus on monte et plus on va loin, plus la chute risque d'être...fatale.
Nous en savons maintenant davantage sur ce nouveau domaine, et sur ses habitants. Bien que difficiles à comprendre à bien des égards, ils se sont avérés assez semblables à nous dans un sens. Un coup net porté à la tête provoquait la mort. La nourriture leur était indispensable pour vivre. La douleur les affectait de la même manière qu'elle affecta tous nos ennemis et s'avéra être un moyen efficace d'extOrcr des informations.
Les toutes premières information que nous rassemblâmes nous permirent d'apprendre que cet endroit s'appelait Azeroth et que ses habitants s'appelaient les Humains. Nous commençâmes prudemment notre colonisation d'Azeroth en apprenant ce qu'il y avait à apprendre, mais trop vite, les jugements irréfléchis prirent le dessus tandis que la soif de conquête salissait les palettes des chefs des clans Orcs. Après bien des querelles, il fut décrété qu'on attaquerait l'imposant château situé au nord afin d'en finir avec nos ennemis et s'emparer du trône du pouvoir. De plus en plus de guerriers furent envoyés à travers la fissure, emmenant avec eux ce qui semblait être l'essence de notre nouveau monde. Les Warlocks déclarèrent que c'était sans doute dû au portail lui-même, mais très bientôt les terres entourant l'entrée de notre passage devinrent aussi désolées que les nôtres.
Il fut facile de pénétrer dans le château car la prospérité qui rendait ce pays si beau à nos yeux avait fait des Humains des êtres faibles. Leurs gardes étaient mal préparés lorsque nous forçâmes leurs portes et escaladâmes les murs de leur forteresse. Leurs hommes essayèrent tant qu'ils purent de nous arrêter, mais comme nous étions bien plus nombreux et bien plus forts, le combat tourna vite à notre avantage. La victoire nous était assurée, mais c'était compter sans l'arrivée de leurs grands soldats cavaliers. Ces ennemis étaient montés sur des bêtes toutes en muscle qui vinrent se jeter avec force sur nos troupes et leur occasionnèrent autant de dommages que le firent leur cavaliers. Ces chevaliers ( c'est ainsi que nous avons appris à les connaître ) rallièrent les quelques soldats qui restaient et commencèrent à nous chasser hors du château. Nous étions impuissants lorsqu'ils nous forcèrent à battre en retraite vers le portail qui nous ramenait vers notre monde. Malgré quelques tours de magie, ils étaient toujours à nos trousses, derrière nous, sur les côtés, dans notre chemin. C'est à peine si nous réussîmes à atteindre l'entrée des marécages qui entouraient désormais le portail et à laisser nos poursuivants dans ces profondeurs obscures.
Voilà maintenant quinze ans que cette décision coûteuse a changé le cours de notre destin. Beaucoup réclamèrent la fermeture de la porte tandis que d'autres factions défendaient l'idée d'une nouvelle attaque contre les Humains avec la totalité de nos forces. De ce chaos, un seul Orc s'est élevé avec un esprit malin et rusé que peu possédaient. A coup de manipulations prudentes et grâce au soutien qu'il rencontrait, sa voix se fit plus forte au fil du temps. Une fois le plus gros de l'opposition écarté, il y eut très peu de monde pour contrecarrer ses plans et le Grand Chef de Guerre Orc, Blackhand, régna bientôt en maître sur notre peuple. Seule sa soif de pouvoir dépasse sa cruauté et sa prédominance au combat. Il a étudié les moyens qu'utilisent les armées Humaines pour vaincre, grâce à leurs stratégies et leurs ruses, des troupes d'Orcs plus nombreuses et plus puissantes. A partir de ces tactiques, il a appris à organiser les attaques confuses de nos commandos. Il consulta les deux maisons des arts d'arcane, à la recherche d'armes nouvelles qu'il pourrait ajouter à son arsenal. Le point culminant de ses projets était l'union de tous les clans Orcs, les armées, les Warlocks et les nécromanciens : en vue de la destruction de la race Humaine. Nous entrons désormais dans l'âge du Chaos."
Réactions
Personne n'a encore réagi. Soyez le premier.
Vous devez vous identifier pour réagir.
Pas de compte JeuxOnLine ?
Créer un compteQue pensez-vous de World of Warcraft ?
1725 aiment, 657 pas.
Note moyenne : (2603 évaluations | 199 critiques)
6,9 / 10
-
Bien
3859 joliens y jouent, 12062 y ont joué.
-
11 septembre 2024
-
27 août 2024
-
17 avril 2024
-
15 avril 2024
-
20 mars 2024